La psychomotricité s’adresse du nourrisson à la personne âgée, porteuses ou non d’un handicap, présentant des difficultés d’organisation psychomotrice pour des raisons variées.

Voici quelques exemples d’orientation en psychomotricité:

Le bébé, le jeune enfant

  • un retard dans son développement : au niveau de la posture (maintien de la tête, station assise, debout…), des déplacements (retournements, 4 pattes, marche), de la préhension, de la propreté, de l’oralité
  • des difficultés dans la relation : ne regarde pas, ne s’intéresse pas aux objets, manque de curiosité, absence de plaisir partagé
  • des déficits (sensoriel, moteur, tonique et postural)

L’enfant

  • un malaise corporel: une maladresse dans son corps, se cogne souvent, tombe, a du mal à monter les escaliers, à faire du vélo, à rattraper un ballon…
  • un comportement inadapté : le besoin de bouger, remuer, un problème de concentration, une précocité intellectuelle, des craintes, de l’anxiété, de l’agressivité, ne joue pas, se renferme, peu de lien social…
  • des lacunes en graphomotricité : peu de précision pour colorier, en difficulté pour utiliser le matériel scolaire, un malaise pour écrire (préhension, lenteur, tensions musculaires…)
  • des difficultés dans les actes de la vie quotidienne : un manque d’autonomie pour s’habiller, pour se servir des couverts, dans ses déplacements…
  • un défaut de latéralisation, d’organisation spatio-temporelle : Des difficultés pour choisir sa main préférentielle, à se repérer dans le temps, l’espace
  • troubles psychiques et/ou psychosomatiques: Des troubles du sommeil, alimentaire, sphinctérien, des tics, des tocs, des bégaiements, eczéma, urticaire…
  • Présentant des pathologies spécifiques comme la dyspraxie, la dysgraphie, le TAC/TDC, le TDAH, l’inhibition/ l’instabilité psychomotrice, les troubles moteurs, sensoriels, les troubles du spectre autistique, les maladies génétiques, le retard mental, le handicap, le polyhandicap…

L’adolescent

Aux difficultés décrites précédemment chez l’enfant s’ajoutent les bouleversements psychique et corporel liés à l’adolescence :

  • Trouble de la régulation tonico-émotionnelle,
  • Troubles alimentaires, des conduites, addiction (jeux vidéos, substances…)
  • Surinvestissement/désinvestissement corporel,
  • L’estime de soi.

L’adulte

  • Souhait d’un accompagnement des moments particuliers de la vie (événement, grossesse, épuisement professionnel…) pour trouver un équilibre psyché-corps, recherche de mieux-être,
  • Pour des difficultés à gérer ses émotions, son stress, ses angoisses,
  • Présente des tensions corporelles, des troubles somatiques/ instrumentaux, maladies dégénératives, un handicap
  • En cas de dépression, souffrance psychique et/ou corporelle, de douleurs.

La personne agée

  • Maintien de l’autonomie : l’équilibre, la marche, les déplacements, la mémoire, les repères dans le corps, le temps et l’espace, reprise de confiance en ses capacités psychomotrices,
  • En cas de pathologie comme les démences de type Alzheimer, Parkinsonnienne, vasculaire…
  • Lors de syndromes post-chute, de glissement..
  • Plaintes et manifestations somatiques, douleurs
  • Au retour d’hospitalisation et dans le cas d’accompagnement de fin de vie.